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Mieux vaut le COVID que le SIDA - Par Rushan Xhaferi

Au début de la pandémie, février-mars 2020, docteur Arruda était un antimasque pour la population. Il ne recommandait pas le bout de tissu, car selon lui les gens étaient trop cons pour savoir comment fixer le protège virus, qui ne protégeait pas tant que cela selon lui, sur le visage. Dans une vidéo assez drôle, le fameux docteur ajoutait que le masque se porte dans un contexte de façon protocolarisé (il invente des mots le docteur). C’est pour les malades et le personnel de la santé. Ce n’est pas en mettant un masque en touchant à des objets, en jouant avec le masque en le portant à vos yeux et à votre nez que vous allez vous protéger. Ce n’est pas en portant un masque que vous allez vous protéger : lavez-vous donc les mains ! Ce sont ses mots.

De l’eau est passée sous les ponts et le discours changea.

Cette pandémie de COVID-19, du Coronavirus pour les intimes, nous montra que ce n’est pas la première fois que des politiciens, car Arruda est devenu un politicien en laissant tomber la médecine et la science, racontent du n’importe quoi. Grâce à YouTube, on peut se rappeler et rattraper leurs conneries.

Heureusement que nous ne nous sommes pas trouvés dans une pandémie du SIDA. Vous vous imaginez docteur Arruda nous expliquant que mettre un préservatif ne protège pas ? Dans une gesticulation cette fois-ci plus hallucinante, Horatio dirait de ne pas porter un condom, car c’est réservé seulement pour les malades. Les gens ne savent pas comment mettre un condom, car ils vont jouer avec, toucher les couilles et le scrotum, mais ce qu’il faut c’est laver son pénis et les mains après.

Mon Dieu, mon Dieu ! Pire encore, dans une conférence de presse, Legault, Dubé et Arruda nous auraient fait une démonstration en direct comment porter le capuchon de façon adéquate. Je ne sais pas qui commencerait le premier, mais qui aurait envie de voir ces vieux nous monter leurs bijoux de famille pour notre bien ? À ce moment, on aurait mieux compris pourquoi le premier ministre se serait débarrassé de la ministre de la Santé, une femme, car l’outil de démonstration pour rassurer la population et sauver des vies lui manquerait. Exit Mme Danielle McCann, car pour compléter le trio de sauveurs, on aurait besoin d’une troisième graine.

Et ainsi, chaque jour, les trois mousquetaires se baladeraient de plateau en plateau, le zizi à l’air, pour sauver le Québec de cette maladie terrible.

Plus tard, on parlerait de Passeport sexuel à présenter pour des activités non essentielles sans oublier le port obligatoire du condom pour rentrer. En effet, si tu veux rentrer, sécurité oblige.

On est en droit de se demander si le côté pudique de Bill Gates nous a privés d’avoir un vaccin contre le SIDA. On comprend mieux que si ce vaccin n’est pas inventé c’est probablement, car Bill Gates ne veut pas montrer son phallus à tout le monde.

Le problème serait réglé depuis longtemps si Jeffrey Epstein, Harvey Weinstein ou Dominique Strauss-Kahn s’étaient occupés du vaccin contre le SIDA, car ces messieurs n’auraient aucun problème à se dénuder face à des enfants, à des hommes et des femmes ou même des femmes de chambre. C’est au bout de quelques semaines qu’on aurait trouvé le vaccin, mais en même temps, on se serait pris avec ces pervers qui veulent montrer leur sexe à tout le monde. L’Église Catholique aurait embarqué pour influencer les enfants à se faire inoculer. Ça aurait été la catastrophe. Cependant, pour quelques lettres de l’alphabet mal placées rien n’aurait changé dans la relation Église-enfants.

Ouf! Quel cauchemar!

Gardons le Coronavirus cette fois-ci, peut-être c’est le moindre mal. Un vaccin, ou deux, ou trois ou quatre ou …  et un masque avec et hop, tout va bien aller !

©Rushan Xhaferi